13 Sep 2022

Proces une belle-mere en fillette de Granby « Je n’ai jamais pense qu’elle allait mourir »

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Proces une belle-mere en fillette de Granby « Je n’ai jamais pense qu’elle allait mourir »

PHOTO DEPOSEE EN COUR

Depuis quatre semaines, la Couronne tente de demontrer que Notre belle-mere d’une fillette de Granby a enroule la victime de ruban adhesif, causant sa mort.

(Trois-Rivieres) J’ai belle-mere en fillette de Granby a ajoute du ruban adhesif sur la petite victime, le matin du 29 avril 2019. « Je sais que c’est une decision extreme, mais a votre moment-la, je n’ai jamais, jamais pense que c’etait dangereux. Je n’ai jamais pense qu’elle allait mourir », a-t-elle declare dans un temoignage entrecoupe de sanglots, lundi.

Des le commencement de la journee, son avocat, M e Alexandre Biron, a annonce que sa cliente n’etait « nullement consciente du danger de mort ». Celle-ci est accusee de meurtre au deuxieme degre et de sequestration a l’endroit de l’enfant de 7 annees.

« Correctement que des gestes regrettables aient ete poses », elle n’a nullement commis 1 meurtre, a-t-il fait valoir au sein d’ sa declaration d’ouverture.

L’accusee a pris un clin d’oeil pour s’adresser a toutes les 14 jures en les saluant lorsqu’une premiere question lui a ete posee. « C’est a moi de vous expliquer mon histoire. J’avais hate », a-t-elle evoque, d’une voix stressee. Celle-ci etait entouree de deux agents des prestations correctionnels. Des membres de sa famille se sont aussi deplaces concernant la premiere fois, au palais de justice de Trois-Rivieres, pour la voir et l’entendre.

La femme de 38 ans a affirme que l’enfant avait ete enroulee de ruban adhesif dans la nuit du 28 au 29 avril 2019, apres qu’elle s’est enfuie une maison. Elle a raconte que ce n’est pas elle qui a amorce la contention, mais qu’elle a tenu les jambes de l’enfant pendant un court moment. La victime etait vetue d’une chemise Afin de adulte, des manches nouees a l’arriere, lorsqu’elle fut attachee.

Vers 8 h du matin, la belle-mere s’est fera reveiller via un bruit provenant une chambre d’une fillette. L’enfant etait debout, pres de sa fenetre, et elle commencait a sortir ses petits doigts par le collet d’la chemise, a declare la femme.

« J’ai franchement pris le tape et j’ai roule autour du torse », a aussi raconte l’accusee, en pleurs. « Et j’ai serre par rapport i  son torse. »

« Je ne pourrais jamais dire le nombre de tours, peut-etre une dizaine de tours », a-t-elle enchaine.

J’ai belle-mere a explique qu’elle croyait que la fillette est « en securite » en attendant son rendez-vous avec la pedopsychiatre, prevu a 15 h en apres-midi. Elle ne voulait nullement que l’enfant se blesse en sortant par la fenetre ou qu’elle fasse tomber 1 meuble sur i§a. Ceux-ci etaient disposes de facon a bloquer des fenetres une chambre a coucher. La femme esperait que J’ai petite soit hospitalisee le jour meme pour traiter ses troubles de comportement.

Malgre le ruban adhesif autour d’elle, la fillette a continue a sautiller. Puis, elle reste tombee, a raconte l’accusee. Cette derniere a alors couche l’enfant au sol.

« Je l’ai couchee partout. Dans l’autre sens, j’ai mis deux tours [de ruban adhesif] pour empecher qu’elle puisse bouger », a-t-elle dit en sanglots. « J’ai passe le tape concernant ses cheveux et je l’ai dirige vers nos pieds. Et j’ai remonte. »

« Je n’ai nullement bloque nos voies respiratoires. Je le sais », a-t-elle ajoute, fermement. L’enfant criait Afin de qu’on la libere, a-t-elle soutenu.

Plus tard en matinee, la belle-mere a eu l’impression que l’enfant s’etait calmee. Elle s’est dirigee vers la chambre de la fillette pour lui proposer de prendre le petit-dejeuner.

« C’est la qu’on a decouvert le visage de [la victime]. Ses yeux. Elle est inerte », a-t-elle laisse tomber. Plusieurs membres de sa famille ont fondu en larmes ; des jures n’ont gui?re ete capables de retenir leurs larmes. L’accusee a d’ailleurs eu besoin de divers minutes pour se ressaisir. « Faites-nous signe quand vous serez prete. Il n’y a jamais d’urgence », a evoque le juge Louis Dionne a l’accusee.

La femme a affirme que la victime avait davantage de ruban adhesif que lorsqu’elle a quitte Notre chambre, la derniere fois. « Le tape, ici, c’etait coince. Cela y en avait trop. On n’etait gui?re capables de dechirer », a-t-elle dit en pointant le bas du cou.

L’appel au 911 fut fait en minutes qui ont suivi la decouverte en fillette, selon l’accusee. Notre victime est morte a l’hopital le lendemain.

« Elle se mutilait »

compte be2

Plus tot en journee, l’actrice a raconte ses premieres rencontres avec la fillette, en 2014. « Elle est bonne, elle est charmante, i§a a quand meme nombre d’energie… Elle est joviale. Elle reste belle », a-t-elle dit.

Elle a toutefois indique que la fillette est suivie par la Direction une protection de la jeunesse (DPJ) depuis sa naissance. L’enfant avait maints rendez-vous avec des medecins pour des problemes de comportement, d’apri?s l’accusee.

Notre victime est colerique, elle urinait via le plancher, sur ses toutous et sur ses vetements. Elle se grattait le nez et mettait du sang « partout i  propos des murs ». Elle avait egalement des troubles d’alimentation ainsi que sommeil, a enumere la femme de 38 ans.

Elle faisait des crises. Elle se mutilait, elle se grafignait, elle criait pendant des heures, pendant trois heures, pendant quatre heures.

La Couronne interrogera la belle-mere de la victime mardi. Des ordonnances de non-publication nous empechent de nommer certains noms et de reveler certains details des temoignages.

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